Freitag, 19. Juni 2015

09/07/1866 (Vater)

Victoria le 9 Juillet 1866

(A.   S. – Paraguay Krieg, Sklavefrage  Als nächste Pflanzung an den noch jungfraulichen Urwälden, litt Victoria viel, von allerlei anderswo nicht vorkommenden Insekten)

Mon cher Père

Voici bien longtemps que je ne T’aie écrit &, quoique n’aie rien de particulier à conter je T’écris pour avoir de Tes nouvelles, savoir comment Tu Te portes, & ce que fout Maman & Elise.

Depuis ma dernière lettre du 25 Avril de l’an passé, qui entre autres choses contenait la nouvelle que tout mes cotoniers avaient été détonéts par les chenilles, cette vermine a répété son invasion cette année – ci juste à la même époque. Mais après l’expérience de l’an passé je ne m’en afflige pas trop. Car, la même nature puissante qui permet à la vermine à prendre un développement si effrayant, donne aussi à la végétation la force compensatrice, de sorte que, quel que fabuleux que cela paisse paraître, quatre mois après avoir été réduit à des tronçons polés, mes cotoniers étaient de nouveau aussi grands, aussi vigoureux & aussi chargés de gousses qu’avant le désastre. Et, comme pendant a temps le coton avait subi me hausse d’environ 10 S 000 par quintal, j’étais en train d’adresser aux chenilles voraces un vote de reconnaissance. Mais September & October arrivèrent avec des pluies diluviennes, & fut pourri & perdu. Jusqu’àprèsent nous avons en cette anée – ci répétition de la même histoire; espérons que la fin sera meilleure. Heureusement que l’insecte qui dévorait le café a complètement disparu, de sorte qui mon café & mon cacao me donnant de quoi pager les intérêts qui je dois & même quelqu’amortisation de capital. Deux bonnes années de coton / (…) étaient complètement à flot / : pourquoi ne viendraient-elles pas; je ne demande que l’ordinaire & rien du tout d’extraordinaire, c. a. d. un Eté pendant lequel il ne fasse pas un temps d’Hiver des plus rigoureux & la disapparition d’insectes dont la présence est abnorme, & qui n’ont jamais été vus avant qu’on se soit livré au Brésil à la culture du coton sur une grande échelle.

Tu sais, sans doute que les deux questions capitales qui agitent actuellement le Brésil sont la guerre avec le Paraguay & la liberté des esclaves. La première est une vraie carricature de guerre, qui en attendant coûte des sommes énormes & qui, si elle continue, amènera la ruine du pays. Si la chose n’était pas si triste en elle-même ses différents details feraient vive aux éclats. Il y  par exemple un général Guanabára qui, pendant 5 mois reçois le solde & la ration d’un corps de 8000 hommes sensés être sur les champs de bataille du La Plata. Mais voilà qu’un beau jour il se trouve que ces 8000 hommes n’existent abseulument que sur le papier & que le brave général n’a jamais quitté sa plantation de café au Rio grande. Dans un pays aussi vaste que le Brésil, mais sans télégraphes, sas chemins de fer, sans routes & le plus souvent même sans un sentier praticable pour aller d’un village à un autre, cela peut s’expliquer. Ou a vu des troupes mettre 286 jours d’étappes depuis leur départ jusqu’à leur arrivée sur le theatre de la guerre. Une autre farce, qui est le tragi-comique à son suprême degré. – Les Brésiliens ayant trouvé moyen de se procurer une batterie de canons rayés, probablement quelque vieux rebat d’un arsenal quelconque européen, les pointèrent crânement contre leurs ennemis & toutes les instabilités militaires on dit même d’Empereur se trouvèrent présentes pour assister à l’effet fondroyant que ces engins de guerre, quelque peu avariés & pensionés sans doute, allaient produire. Mais – lorsqu’il s’agît de les charger il se trouva que les boulet envoyés étaient beaucoup trop grands & n’entraient pas. – Adieu la fête & l’argent ! Je pis, & pourtant je sais que ce sera nous autres planteurs qui payeront les pots cassés, par conséquent les canons sans boulets & les corps d’armée sans soldats & sans général.

La question de l’émancipation des esclaves émeut les têtes sérieuses  & réflechies, mais en général est de peu d’interrêt même pour les plus interressés, les esclaves, qui n’y voient pas une augmentation imédiate de leur bienêtre matériel, excepté dans les grandes citées qui, comme toujours & partout, sont les centres des grands mouvemens politics & sociaux. Nos légistes ruminent la question comme de paisibles chameaux, vu qu’ils ne possèdent pas d’esclaves & que leur horizon politique ne s’etend guère plus loin que le village qui les a vu naître. C’est tout comme en Europe: Les uns disent que l’esclavage est une instituition consacrée par l’existence de siècles, par l’ascendent moral du blanc ect, & qu’y toucher serait pécher envers Dieu & les hommes. Ce sont les vieux. Les jeunes parcontre voudraient abolir d’un trait de plume ce "cancer qui rouge la gloire du peuple le plus civilise, le plus libéral du globe". Tu vois qu’ils ne se gênent pas. Tout homme raisonable sait que les Vieux ont tort – parce qu’il faut que l’esclavage cesse, & cesse bientôt, &, que si le gouvernement brésilien ne prend pas des mesures éficasses tendant vers cette fin, le canon des Etats Unis élèvera sa voix d’une irrésistible argumentation. L’Angleterre tâchera d’éviter ce conflit, vu qu’elle se trouverait dans d’aussi mauvais draps que le Brésil. Car, tout en prônant ostensiblement la négrophilie, elle est bien aise d’avoir ici un marché où elle vend environ 15 millions de Livres sterling par an; & puis le Brésil lui doit quelque chose comme 45 millions de Livres – Est fini l’esclavage, Adieu tous ces millions. Le Brésil sera ruiné, & un homme ruiné est dispensé de payer ses dettes & d’acheter la marchandise qu’il ne peut payer. Les jeunes légistes ont aussi tort: parce qu’en abolissant l’esclavage d’un moment à l’autre ils ruinent instantanément l’agriculture, seule resource du pays. Ce beau Brésil deviendra un désert, rayé de la liste des pays en relation avec les pays civilisés. Plus d’exportation, par conséquent plus d’importation. Le trésor public trop pauvre pour donner la moindre indemnisation aux planteurs ruinés. Le pays trop grand & trop riche en resources pour qu’n puisse forcer les nègres libérés à s’assujetir au travaux de l’agriculture; ils vivront comme des rentiers de chasse & de pêche, plantant dans les vastes terres nationales les légumes pour leur subsistence, & y tirant parci parlà quelque pièce de bois précieux pour subvenir aux dépenses minimes de leur ménage. Leurs besoins sont nul dans un climat qui ne nécessite ni habitation solide ni vêtemeus chands pour se garantie du froid de l’Hiver. C’est le froid de l’Hiver qui est un des grands moteurs de notre civilisation européenne tant décriée.

J’ai élaboré un petit projet sur l’emancipation des esclaves, qui a même été lu à la chambre des députés, mais, comme l’œuf de Colomb, il était trop simple, d’un effet trop peu theatral pour captiver les masses dans un pays où tout tire au clinquant, à l’effet dramatique. L’introduction d’esclaves africains étant abolie de fait depuis 1851, l’esclavage ne se perpétue qu’an moyen des enfans qui naissent de femmes esclaves; or en fesant une loi qui donne la liberté à tout enfant qui naît, quel qu’il soit, loi qui ne serait pas nouvelle du tout puisqu’elle est formellement énoncée dans l’article V de la Constitution, il en résulterait que dans un temps pas trop éloigné il ne resterait que peu & que de vieux esclaves, lesquels, les propriétaires & le gouvernement y mettant chacun de leur côté de la bonne volonté, pourraient être facilement libérés, à moins qu’on ne préférât de laisser s’eteindre cette fatale institution par la mort du dernier esclaves. Les planteurs ne commenceraient à sentir l’effet de cette lois qu’au bout d’une quinzaine d’années, époque à laquelle les jeunes esclaves entrent en âge de donner des bénéfices par leur travail, & auraient donc tout ce laps de temps pour prendre les mesures compétentes. Les enfans des nègresses esclaves, que les planteurs, à moins d’être des philantropes enragés, se sentiraient naturellement peu de voccation à nourrir, vêtir & élever gratuitement jusqu’à l’âge où ils leur tourneraient le dos, sans dire "merci"- devraient être élevés dans de établissemens spéciaux, aux frais du gouvernement. Arrivés à l’âge où un individu peut se rendre utile, le gouvernement devra leur faire enseigner les métiers utiles & les employer dans ses arsenaux maritimes, les domaines de la couronne édifices publics ect ect; les filles dans les fabriques modèles qu’il entretient à grands frais. Ainsi, à l’age de 24 ans environ chacun de ces jeunes nègres aurait restitué au gouvernement les frais de son entretien pendant son enfance, &, le gouvernement élevait des gens laborieux, intelligents & habitués au travail assidu, au lieu de laisser grandir un tât de fainéants & de mauvais sujets. Le planteur se resentait à peine de ce changement lent & régulier; le trésor public ne serait obligé de faire aucun sacrifice; & le moral de la question serait sauf, car, le planteur ne serait pas violement dépouillé d’une propriété que les lois du pays lui garantissent, & le gouvernement tiendrait sa parole solemnellement donée aux puissances ségnatrices de l’acte de navigation "d’user de tous les moyens & de faire tout son possible pour abolir dans le plus court délai l’institution de l’esclavage dans les états de Sa Majeste Dom Pedro" – Voilà mon plan. On n’eu a pas encore présenté de meilleur.

Je quitte la politique pour venir à mes modestes intérêts personels. En premier lieu je Te remercie de tout mon cœur de bien vouloir toujours payer la pension de mes enfans à Colombier; (…)

Après plusieurs années d’un bienêtre phisique parfait j’ai de nouveau eu le mois passé un attaque de fièvre billeusse qui apauvrit le sang; autrefois je me portais bien par 17 – 18 degrés R; maintenant quand il n’en fait pas 20 au moins je grelotte de froid, ainsi que dans le présent moment

Heureusement que ma femme a une santé à toute épreuve, ainsi que mes enfans qui tous sont de solide construction.

J’ai appris avec un vit sentiment de gratitude que Toi, Maman & Elise ont fait des cadeaux de nouvel-an à mes enfans; ils m’en écrivent longuement dans leurs lettres.

Aussitôt que j’aurai une bonne année j’irai visiter ces chers enfans & embrasser de nouveau mes Parents bien aimés.

Il y 18 mois j’ai écrit à Tante Elise, j’ignore si elle a reçu ma lettre. Il en est de même avec Gustave Herrenschwand qui depuis deux ans ne m’a plus donné signe de vie, quoique je lui eusse écrit deux fois.

Je sais que vous avez un Mr. de Werdt qui, par son sot mariage, a abîmé la belle carière qui s’offrait devant lui, & est actuellement modeste commis à Marseille. Il m’ecrit avoir fait de grandes pertes dans la faillite du banquier Schmied, ce qui me paraît quelque peur problématique.

Inclus j’envoie mon portrait photographie qui, peut être vous fera plaisir.

Présente mes meilleurs amitiés aux parents de Berne, Oncle Benoît, Tante & cousins Herrenschwand, Melle. Morlot enfin tous ceux qui demanderont après moi, dont le nombre ne sera pas très-grand. J’embrasse Maman, Elise, Therese & ses nombreux poupons, ainsi que leur papa. Adieu, mon Père, pour aujourdhui

Ton fils obeissant & aimant

Ferdinand

07/09/1866 (Vater)

( [A.   S. – Diesen Brief erhielt mein Vater wenig Tage vor seinem Tod. Ich hatte an Ferdinand im Auftrag meines von Schlag gerürten Vaters geschrieben.]

Mon Père bienaimé

J’ai reçu le mois passé une lettre d’Albert dans laquell il me dit qu’il croit que je Te ferai plaisir en nomant un chargé de pouvoir à Berne, qui me représente en cas de décès de Ta part. Or, quoique cela soit une affaire à laquelle j’aime beaucoup mieux ne pas du tout penser & dont certes rien ne presse de s’occuper, je me conforme à Ta volonté.

En conséquence j’ecris par ce courier à Mr. Louis de Wattenwyl de Rubigen, le priant d’accepter la Procuration qu’il reçoit de ma part par l’entremise du Consul Suisse à Bahia. Il va sans dire qu’il n’a rien à discuter & rien à réclamer. La volonté de mon Père sera toujours sacrée pour moi, quel quelle paisse être; & quant à mes frère & sœurs je crois que l’amour fraternel est beaucoup trop intense chez tous les quatre pour que des interêts quelconques puissent y porter la moindre atteinte. Les fonctions de Mr. de Wattenwyl se borneront donc simplement à faire acte de présence & à signer en mon nom. A la mort de mon beau-père nous ses quatre héritiers, avons tout laissé à ma belle-mère, réclamant pour notre part seulement une partie (… ) que le défunt avait laissées. – En voilà assez sur ce triste chapitre, & j’espère bien que ma procuration restera longtemps dans le tiroir de Mr. de Wattenwyl sans être produite & que Dieu me permettra dans un ou deux ans de venir Te voir encore une fois. Moi, qui sais quelque peu médecin, j’ai souvent vu la nature par ses resources infimes démentir la science.

En Europe vous avez de nouveau en la guerre. Si j’etais  resté an service prussien il aurait pu m’arriver d’entrer en intrus dans l’un des chateaux en Bohême où j’ai passé mon enfance; en tout cas il y aurait en chance de faire un bel avancement. C’est égal, je ne changerais pas ma Victoria contre une paire d’epaulettes de général prussien.

Ici aussi nous commençons à nous ressentir des effets de la guerre interminable contra la Paraguay ; les impôts, chose inconnue jusqu’aprésent au Brésil fout leur apparition, & il est à craindre que, le gouvernement prenant goût à cette innovation n’en abuse  & provoque une révolution qui fera de ce vaste empire une douzaine de petites républiques. Matériellement parlant le pays ne pourra que gagner à ce changement.

Ma femme, que regrette amèrement ne pas connaître les parents de son mari, me charge de Te saluer avec tendresse & éfusion; nous en fesons de même pour ma Mère & mes Sœurs.

Ma santé est bonne &, grace à Dieu, ma récolte tant en café qu’en cacao & coton est une des plus belles & les prix de ces denrées son magnifies, ce qui me permettra de donner un vigoureux coup de main à mes finances.
Et maintenant Adieu. J’espère qui les apréhentions des médecins sur Ta santé ne sont qu’une fausse alarme; je puis tont aussi bien aller le premier. Toutefois, un jour on l’autre Dieu T’appellera à soi, & alors j’espère que Tu quitteras ce monde sans sentiment d’amertume à mon égard qui, de tous Tes enfans aie été celui qui T’a causé le plus de chagrin & le plus de soucis.
Ton fils qui T’aime tendrement, Ferdinand – le 7 September 1866

28/11/1866 (Albert)

Victoria den 28 November 1866

[A.S. – Allerlei]

Lieber Albert!

Dein Brief vom 3 Juni ist mir zugekommen & hätte mir wie immer große Freude verursacht, wenn er nicht die schmerzliche Todesnachricht Deiner lieben Schwiegermutter gebracht hätte. Ich hatte sie während meines langen Aufenthalts in Hlubosch so lieb gewonnen, sie war stets so freundlich & so liebreich gegen mich, daß mir diese Nachricht im Herzen weh gethan hat. – Was mußte es für Euch beide dann sein!

Obwol ich vermuthe daß Du gegenwärtig in Mentone oder in dieser Gegend bist, adressire ich diesen Brief nach Prag, von wo er Dir, wenngleich auf bedeutendem Umweg, zukommen wird.

Du hast mir das Anerbiethen gemacht meine Tochter Amelia auf einige Zeit zu Euch zu nehmen; [A. S. – Die arme Amelia bekam eben damals die Schwindsucht, & starb 1867, ohne nach Bömen zu können] ganz natürlich nehme ich dasselbe mit großer Freude & inniger Dankbarkeit an. Nur Eins macht mir Sorgen: Meine liebe Schwägerin ist etwas nervös &, da es kaum wahrscheinlich ist daß meine Tochter Vokation zu Trappistin, hat, so könte es sich ereignen daß sie mit dem Vetter Berthi etwas zu viel Spektakel im Hause machte. Man sagt mir zwar zu von allen Seiten meine Kinder seien folgsam & wohlgezogen; das freut mich mehr als wenn meine Cafebäume Goldstücke statt Cafebohnen trägen. Aber Kinder sind Kinder! Die Frage ist daher: kann Deine Frau diese Einquartirung ohne zu große Opfer zu bringen ertragen. Opfer bringt Ihr jedenfalls: wo wäre sonst das Verdienst & die brüderliche Liebe. Was nun das Finanzielle betrifft hast Du vollkommen carte blanche. No. 1. Du weißt daß ich bisher weder Gold noch Diamantengruben auf meinen Grundstücken entdeckt habe; dennoch besitze ich Gottlob die Mittel um meinen Kindern eine gute Erziehung zu geben, insofern dies mit Geld erreicht werden kann. In diesem Punkt denke ich an keine Sparen & knausern: ganz im Gegentheil. No. 2. Würde es mir sehr leid thun daß meine Kinder in irgend einer Art meinen Geschwister zur Last fielen. Es ist ein seltenes Glück daß meiner Tochter zu Theil wird einige Zeit in der Intimität Eures Familienlebens Theil nehmen zu können; & es wäre mehr als unbescheiden von mir wenn ich Euch noch peküniäre Opfer zumuthen wollte. 3tens. Bin ich nicht so gehäßig & nicht so eitel als daß mich die Dankbarkeit die ich meinem Bruder & meiner Schwägerin schuldig bin, drücken oder ängstigen könnte. – Mit diesen drei gegebenen Punkten kannst Du, als guter Mathematiker & dito Bruder, Deine Gleichung konstruiren & Dein X bestimmen. –

Ich schreibe an Barrelet damit er, falls du es verlangst, bei Deiner Rückkehr von Italien, Dir Amelia übergibt & Alles was Du nöthig finden wirst besorgt. Die drei zurückbleibenden Buben dauern mich; es ist das erste mal daß eine solche Trennung zwischen diesen Geschwistern vorkommt. Wir haben das auch durchgemacht &, wie alle Kinder, dachten wir das Herz müße einem brechen vor lauter Weh & Jammer; in diesem Alter weiß man zum Glück nicht was für ganz andere Brocken man später hinunter schlucken muß.

Du warst so freundlich meinen Kindern die große Freude einer Ferienzeit in Bern zu verschaffen. Therese hat auch ächt schwesterlich mitgeholfen. Meinen herzlichen Dank dafür. Auch Elise handelt stets als Prototipp einer ächten Tante. Nur ich habe leider noch nie Gelegenheit gehabt mich als liebreicher Onkel zu zeigen; ich falle ganz aus der Rolle; indem ein vorschriftsmäßiger, amerikanischer Onkel niemals Kinder sondern nur Millionen besitzen darf. (…) 

Könnte ich einen zuverläßigen Verwalter finden so würde ich nächstes Jahr wieder einen Abstecher nach Europa machen; ich sehne mich ganz ungemein nach meinen Kindern & auch nach Euch Allen. Aber nimmt man Brasilianer so sind es träge, unwißende & gewißenlose Leute; nimmt man Europäer so muß man sie ohne den geringsten Nutzen einige Jahre bezahlen bis daß sie aklimatisirt sind, die Landesprache, Behandlung der Neger, Landwirthschaft etc. gelernt haben; & sobald dies der Fall ist drehn sie einem den Rücken um sich auf eigene Faust zu etabliren.

Obwol meine Baumwolle zwei Jahre hintereinander gänzlich verunglückt ist, so kann ich doch nicht über schlechte Jahre klagen. Cafe & Cakao haben mehr als Mittelerndten gegeben, &, im nächsten Jahr sehe ich einer so ungeheuren Cafeerndte entgegen, daß ich wahrscheinlich das traurige Glück haben werde etliche hundert Centner Cafe schmählich am Boden verfaulen zu sehn, aus Mangel an Händen um ihn einzubringen. Es sind dies Gelegenheiten wo man gern Taglöhne von 30 francs bezahlen würde; aber keine Rede davon hier Leute zu finden.

Was unsern Krieg mit Paraguay betrifft, dieser lächerlichen Karrikatur des Kampfs eines Kolosses mit einem Pigmäen, so fängt es an hier sehr schlecht zu gehen. Im ganzen Volk herrscht die größte Erbitterung, & mit Recht, & ohne die traditionelle creolische Indolenz wäre es schon zu Ausbruch gekommen; Steuern, dieses bis jetzt unbekante Glück der Civilisation müßen wir bezahlen, & zwar in ganz gehörigen Dosen. Das barbarische Sistem des Rekrutirens, wonach jeder unverheirathete Mann zwischen 18 & 45 Jahren mit List oder Gewalt gepackt & fortgeschleppt wird, unbekümert ob er unmündige Geschwister, Eltern, Pflanzungen, Neger, Geschäfte zurückläßt. Die allgemeine Kunde von der miserablen Kriegführung, von den empörenden Unterschleifen & Diebstählen, die vom Kriegsminister bis zum Oberst begangen werden (vom Oberst abwärts fängt die Rolle der Bestohlenen an) Die, wenngleich sehr spärlichen Nachrichten vom Kriegsschauplatz, in welchen man Kunde erhält wie die Verwundeten in den Ambulanzen & Spitälern behandelt werden; daß einem die Haare zu Berge stehn & man aus Mitleid Lust bekäme jeden Verwundeten gleich fertig zu machen, lieber als ihn in diesen Marteranstalten langsam zu Tode quälen zu lassen!

Wahrhaftig es wäre genug um Samojeden & Kamtschadalen zur Verzweiflung zu treiben. Aber der Brasilianer sieht dies mit der stoischsten Ruhe an. Dabei ist der Staatsbankrot unvermeidlich & unser guter Peter, der den Karren hat in den Koth fahren lassen, will jetzt abdanken. "Bon voyage cher Dumollet" – an dem guten Mann ist nichts verloren. Wir bekommen dann wahrscheinlich eine föderative Republik. D. h. Bonet blanc – ou – Blanc bonet! imer dieselbe Geschichte.

Möglicherweise daß es bei dieser Gelegenheit auch zu Sklavenemanzipation kömmt. Die lieblichen Yankees werden jedenfalls dabei nachhelfen; ebenso wie sie den armen Kaiser von Mexico vertreiben. – Ist es wahr daß seine Frau an zerrüttetem Geist leidet; das wäre ja entsetzlich! Einen Thron verlieren ist nichts; besonders wenn man nicht darauf geboren ist; aber das ganze Lebensglück auf solche Art zerstört zu sehn ist entsetzlich. Ohne Lebensgefährtin, ohne Kinder, ohne Zukunft & ohne andere Vergangenheit als eine mit bitterer Wehmuth geschwängerte, - dabei noch so jung, trostlos durchs Leben gehn! Der arme Erzherzog oder Kaiser thut mir in der Seele weh.

In Folge Deines letzten Briefs habe ich an unsern Vater geschrieben & meine Vollmacht an L. de Wattenwyl, behulfs meiner Vertretung bei etwaigen Erbschaftsangelegenheiten, geschickt. Wohlverstanden hat derselbe nichts zu verlangen zu diskutiren & zu kritisiren. Alles was unser Vater gethan hat ist für mich bindend, & alles was meine Geschwister thun & beschließen hat meine unbedingte Zustimmung. Wären wir nicht Alle gute Kinder so würde ich meinem Bevollmächtigten auftragen die Interessen unserer Mutter wahrzunehmen: ich weiß aber daß es nicht nöthig ist.

Gegenwärtig bin ich mit großen Lauten beschäftigt &, da ich selbst Maurer, Zimmermann, Schloßer ect. sein muß, bin ich sehr beschäftigt, um so mehr als ich große Vorkehrungen für die bevorstehende Erndte machen muß. Dabei haben wir typhöse Fieber in der Gegend, die mir viel zu thun geben. (A. S. – Er war der unentgeldiche Arzt weit und breit)

Lebe wohl! Sage Deiner Frau daß ich ihre beiden Hände an die Brust & an die Lippen drücke; meine Frau thut dasselbe. Ich denke in Kurzem sehn wir uns wieder.

Dein treuer Bruder Ferdinand

Donnerstag, 18. Juni 2015

28/02/1867 (Albert)

Victoria den 28 Februar 1867

[A. S. - Amelia & Anderes]

Lieber Albert

Deinen Brief von 16 Januar habe ich erhalten & danke Dir dafür. Der Hauptzweck gegenwärtigen Schreibens ist Dir mitzutheilen daß ich an Barrelet geschrieben habe die Reise oder Nichtreise meiner Tochter nach seinem besten Dafürhalten zu entscheiden (Der Tod knikte Das Alles vorzeitig). Wenn sie jetzt confirmirt werden soll so kann sie allerdings nicht nach Böhmen. Und so ist es möglich daß ich selbst sie Dir nächstes Jahr in Frühling zuführe, worauf ich mich natürlich ganz kolossal freue. Für dieses Jahr ist es mir durchaus unmöglich eine längere Abwesenheit von Hause zu machen. – Wie dankbar ich Dir & meiner lieben Schwägerin für Euer Anerbiethen, & für die Wohlthat die Ihr meinem Kind erzeigt, kann ich gar nicht sagen. Es versteht sich von selbst daß Amelia bei Euch ein eingezogenes Familienleben führen soll; dafür schicke ich ja meine Kinder nach Europa, damit sie die Begriffe Häuslichkeit, Geschwisterliebe, Moral & Pflichtgefühl kennen lernen & in sich aufnehmen: der berechnende, rast- & gewißenlose Amerikanismus gibt sich mit dergleichen Bagatellen nicht ab – er will vorwärts emporkommen, gleichviel auf welche Art. Aber in solcher Athmosphäre verdorrt & verkümmert ein jugendliches Gemüth. Was den Unterricht betrifft so wünsche ich sehr daß sie Deutsch & Englisch gründlich lernt; Musik, namentlich Gesang & was sonst von einem gebildeten Mädchen verlangt wird. Du hast darin carte blanche mit der Bemerkung daß ich, was die Erziehung meiner Kinder betrifft nie gespart habe; - im Gegentheil. Das Taschengeld kann niemand besser bestimmen als Alexandrine; ich bin viel zu sehr dem europäischen Familienleben entfremdet, um in dieser Hinsicht eine auch nur annähernde Idee von einer Ziffer zu haben. Weder Knauserei noch Großthuerei; das weißt du ja selbst. Die Art & Weise wie ich Dir die schuldigen Gelder werde zukommen lassen weiß ich noch nicht recht; mein einziger Correspondent in Europa ist /Barrelet/, mit welchem ich natürlich immer in Abrechnung bin.

Unsere Mutter drückt mir den sehnlichen Wunsch aus mich dies Jahr zu sehn & es thut mir in der Seele weh demselben nicht willfahren zu können. Ich habe gegenwärtig nicht einen einzigen Beamten & bin ganz allein um Alles, von der obersten Führung bis ins geringste Detail zu besorgen; & dies am Vorabend einer großen Erndte, & bei höchst ungesundene Wetter, so daß ich Tage von 20 kranken Negern habe, was die Arbeiten natürlich nicht beschleunigt & mir außerdem, durch meine klinische & pharmazeutischen Beschäftigungen viel Zeit raubt. Hoffentlich wird alles zum Besten gehn, & wenn ich einmal etliche tausend Säcke Cafe versilbert haben werde, denke ich gar nicht mehr an all die Sorgen & Plagen. – Unsere Mutter hat eine gute Gesundheit & wird wol noch ein Jahr, & hoffentlich noch viele darüber, aushalten, um so mehr als sie jetzt ein ruhigers Leben führt. Die Vollmacht für dieselbe, behufs Transaktionen von Werthschriften werde ich nächstens schicken. Mit letzten Steamer erhielt ich einen Brief & eine Abrechnung dadirt von Bern & gezeichnet von Wattenwyl Ernst & Ca. lauf welchen ich einen Saldo zu Gunsten von f. 2033.55 bei diesen Herrn habe. Ich habe gar keine Idee wo das herkömmt & was das zu bedeuten hat. Weißt Du es etwa?

Die Preußen haben euch arg mitgespielt; ich bin recht froh daß ich nicht dabei war. Es ärgert & grämt mich aber zu sehn wie Oesterreich jedesmal wenn es sich in einen Krieg einläßt so jämerlich & augenblicklich geschlagen wird; der einzige Feind dem es einigermaßen gewachsen ist sind die miserabeln Italiener, bekanntlich keine Helden. Ich schließe nun mit herzlichen Grüßen an Dich, Alexandrine & Berti; meine Frau, die wol nie Europa sehn wird thut ein Gleiches. In 15 Monathen sitzen wir wieder hübsch zusamen.

Dein treuer Bruder Ferdinand

12/11/1867 (Albert)

Victoria den 12 November 1867

(Allerlei)

Lieber Albert

Dein Brief vom 7 Juli ist gut angekommen & danke ich Dir bestens dafür. – Sehr leid thut es mir zu vornehmen daß aus der projektirten Reise meiner Tochter nichts werden konnte. Vielleicht geht es dies Jahr. Barrelet schrieb mir sogar vor zwei Monathen das Beste würde sein Amelia wieder nach Brasilien zu schicken (zu spät), indem ihre Gesundheit einen rauhen Winter nicht gut aushalten würde. Nun, jetzt scheint es etwas besser zu gehen. Siehe zu was Du für sie thun kannst. Es wäre fatal wenn diese kleine hieher zurückkommen müßte ohne etwas anderes von Europa gesehn zu haben als Colombier & die Umgegend, & ohne etwas besseres von dort mitzubringen als eine ruinirte Gesundheit.

Mit meiner Reise nach Europa steht es sehr kritisch. Ich habe keinen zuverläßigen Menschen bis jetzt finden können, der die Aufsicht über die Arbeiten in meiner Abwesenheit leiten würde. Zudem kommt noch eine bedeutende Vermehrung der Geschäfte dadurch daß ich angefangen habe einen lange gehegten Plan in Ausführung zu bringen; nämlich die bruto Produkte der kleinen Landwirthe (die meist ohne Sklaven & Maschinen arbeiten) zu kaufen & nach meinen höchst vervollkommneten Systemen zu präpariren & dann zu verkaufen. Ich mache dabei einen Profit von 25% & die kleinen Landwirthe nicht viel weniger, da sie früher ihren Caffe & Cakao von erbärmlicher Qualität zu Spottpreisen verkaufen mußten. Hauptsache ist gute Wege zu bauen damit die Kunden schnell & leicht bis zu mir kommen können. Längs dieser Wege siedeln sich dann von selbst die kleinen Pflanzer an, & ich überlasse ihnen gerne all mein Land, das mir doch zu nichts nützt so lange es brach liegt & mir noch weniger nützen wird wenn ich einmal keine Sklaven mehr besitze.

Mit der Abschaffung der Sklaverei steht es noch nicht so nah. Die brasilianische Regierung, welche selbst einige 12. 000 Sklaven besaß hat diese frei gemacht. Dies hat nichts mit den Sklaven der Partikulars zu schaffen; besitzt doch der Kaiser selbst noch etliche Tausende in seinem Privatvermögen. Bei der Mangel an Soldaten zu dem stupiden Krieg im Paraguay hat die Regierung einen Aufruf an die Sklavenbesitzer &  die Sklaven selbst erlassen; den ersten verspricht sie den ungeheuern Preis von 1. 500 $ für jeden waffenfähigen Neger, & den letztern (die von ihren Herrn ausreißen & sich freiwillig stellen) augenblickliche Befreiung aus der Sklaverei, ein Handgeld von 300 $ & nach Beendigung des Kriegs Ländereien, Privilegien & den Himmel voller Geigen. Dennoch verkaufen nur wenige sehr geldbedürftige Herrn einige ihre schlechten Sklaven zum edeln Beruf der Vaterlandsvertheidigung, welche gebunden & geknebelt auf das Feld der Ehre transportirt werden müssen. Ausreißer gibt es noch viel weniger; ja man hat Beispiele von jungen Negern die sich verstümmeln um zum Militärdienst untauglich zu werden, & es vorziehn den Caffe & Cakao ihres Herrn zu pflücken als problematische Lorbeern auf dem Felde der Ehre zu erndten.

Wenn es heute meinen sämtlichen Sklaven einfiele mir den Gehorsam aufzukündigen & jeder seiner Wege zu gehen, so könnte ich dazu gar nichts thun als ihnen gute Reise zu wünschen & mit gekreuzten Armen zuzusehn. Ich glaube daß, wenn einmal die allgemeine Negeremancipation dekretirt werden wir, viele Herrn sich genöthigt sehn werden ihre Sklaven positif fortzujagen. Europa, wo die Sklavenromane nur von gepeitschten, zerfleischten, verhungerten Negern sprechen, kann man so etwas nicht begreifen: wer aber hieherkömmt & die fidelen, zutraulichen, feisten Gesichter, mit Ausdruck von Intelligenz & Behaglichkeit betrachtet, findet es ganz natürlich daß solche Leute ihre sorgenlose Existenz nicht gern gegen ein geplagtes Dasein umtauschen wollen, einzig & allein um des so vielfach gemißbrauchten Wortes "Freiheit".

Dem sei nun wie ihm will. Ich präparire mich fleißig für die Zeit wo keine Sklaven mehr in Brasilien sein werden. Und wenn die Sache nur noch etliche drei oder vier Jahre anhält so werde ich aus der Abschaffung der Sklaverei ehe Nutzen als Schaden haben.

Schlimmer sieht es mit der Politik aus; ich glaube nicht an ein langes Fortbestehn des kolossalen Kaiserthums; das Signal des Zusamenbruchs wird wahrscheinlich ein Staatsbanquerot sein, & Brasilien sich alsdann in ein halbes Dutzend Republicken auflösen.

Das monarchische Prinzip prosperirt nicht auf dieser Hemisphäre; der unglückseelige Kaiser Maximilian hat diese Wahrheit mit seinem edeln Blut bezeugen müßen.

Wir haben dieses Jahr hier ein wahres Polarwetter gehabt; Regen & Kälte ohne Unterbrechung; ganze Monathe in denen keinen 4 sonnigen Tage waren. Alles leidet darunter.

L. von Wattenwyl, mein Bevollmächtigter in Erbschaftsangelegenheiten scheint ein Erzfaulenzer zu sein: drei Briefe die ich ihm bereits geschrieben habe sind sämtlich ohne Antwort geblieben. Das ist ein Sans façon das etwas an Grobheit streicht.

Hoffentlich geht es mit Deiner Gesundheit wenn auch nicht br(…)t, doch erträglich, & die Luft in kolossalen Wäldern von Dupau (von welchen Du mir oft erzählt hast) wird Deiner Frau gereiztes Nervensystem wieder beruhigt haben. Berti solltest Du tüchtig reisen lassen, & ein kleiner Abstecher nach Brasilien wäre ganz zweckmäßig.

Wer weiß ob mich die Sehnsucht nach Euch allen nicht, gegen alle Vernunft & Interesse, übers Meer jagt; & wäre es nur für einen Monath oder zwei.

Grüße Deine Frau & Berti recht herzlich

Dein treuer Bruder Ferdinand

12/06/1868 (Albert)

Victoria den 12 Juni 1868.

(Gründung von Salgado)

Lieber Albert!

Meinen herzlichen Dank für Deinen Brief vom 14 Februar, & ganz besonders für die brüderliche Theilnahme die Du an den Tod meiner Tochter nimmst. Der Schlag hat mich hart getroffen & ich laborire noch an den Nachwehn. Ich glaube fast Amélia war mir lieber als meine andern Kinder; so ist mir wenigstens die Möglichkeit genommen ungerecht zu sein. Obwol meine Frau nichts davon sagt weiß ich dennoch daß sie der Meinung ist daß, wenn ihre Tochter sie nicht verlassen hätte dies Unglück nicht eingetreten wäre. Schmerz bringt Bitterkeit & Unbilligkeit in unsere Gefühle; so bedenkt meine Frau nicht daß sie schon zwei Kinder & ihren Vater zu Grabe getragen hat ohne daß diese über den Ozean gingen. Ich weiß daß das fühlende Herz meiner lieben Alexandrine liebreichen Antheil an unserm Kummer nimt & danke ihr dafür. Ein unaussprechlicher Trost war es für uns zu erfahren, daß das arme, sterbende Kind wenigstens seine letzten Tage bei ihrer lieben Großmutter & Tante zubrachte, anstatt im fremden Lande, von Miethlingen umgeben ihr junges Leben auszuhauchen.

Dein Brief ist etwas lange ohne Antwort geblieben weil ich an der letzten Zeit zwei Reisen machte. Die erste ging ins Innere, nach einer noch ganz wilden, unbekannten Region, wo ich ein Etablissement an der Mündung des Rio Salgado in den Rio Cachoeira zu gründen beabsichtige. Eine herrliche Position – Coblenz im Urwald Costüm – Ich glaube beinahe ich habe Dir einmal, als wir in Hlubosch so vergnügte Tage lebten, davon erzählt. Alles was ich wünschen kann findet sich dort zusamen; das Einzige wonach ich bis jetzt vergebens gesucht ist Kalkstein. Vielleicht bin ich später glücklicher; das Gegentheil wäre eine Calamität. Die zweite Reise ging nach Canasvieiras dem Seestrand entlang nach Süden: eine schauderhafte Tour wo man ein halb Dutzend Flüße, an ihrer Mündung ins Meer, mit seinem Pferd durchschimmen muß & dabei vom Anprall der sich aus hoher See heranwälzender Brandung sehr übel zugerichtet wird; einmal glaubte ich wirklich zu ertrinken; das nachschwimmende Packpferd kam einmal in Gefahr von einem Haifisch gekapert zu werden, was uns gezwungen hätte in unsern triefenden Kleidern zu bleiben & ein strenges Fasten während 24 Stunden zu beobachten. In meinem Leben mache ich die Tour nicht wieder. Der Zweck derselben war, mit dem in Canasvieiras stationirten Regierungs Ingenieur, mich über die Erwerbung, wo möglich Schenkung, etlicher Quadratmeilen Landes am Rio Salgado zu verständigen. Und ich habe die besten Aussichten meinen Zweck zu erreichen, zu möglicherweise von der Regierung beauftragt zu werden die Straße von Salgado nach Victoria zu öffnen, eine Arbeit die ich sonst auf eigene Kosten unternehmen muß. Mit nächstem Steamer gehe ich nach Bahia dem Präsidenten meine Pläne & Anliegen vorzulegen &, wenn die Sachen nach Wunsch gehen, so ziehe schon im September mit etlichen 50 ausgesuchten Leuten in die Wildniß vom Salgado um dort die Vorbereitungsarbeiten zu machen, & dipomatische Verbindungen mit den dort noch hausenden Botocudos anzuknüpfen. Während dieser Zeit führt meine Frau die Regentschaft in Victoria indem sie mit den zurückgelassenen alten & ganz jungen Negern (Landsturm & Rekruten) den von allen Seiten kommenden rohen Cafe & Cakao in meinen höchst vervollkommneten Fabriken präparirt & expedirt. – So hängt mir der Himmel voller Geigen; aber Arbeit habe ich zur Genüge. -  Manche wehmüthige Erinnerung drängte sich mir auf dem Weg nach Salgado auf; vor acht Jahren machte ich einen Theil desselben mit dem unglücklichen Erzherzog Maximilian, & fast jede Stelle rief mir die frohen Episoden, das beinahe kindische Entzücken dieses mir stets theuren Fürsten zurück.

Eins thut mir leid, das ist daß durch diese meine Geschäfte die Aussichten auf eine baldige Reise nach Europa für mich sehr prekär werden. Und doch sehne ich mich ganz ungemein nach meinen Kindern & nach allen Lieben die ich dort habe. – Auch hätte ich, bei einem Aufenthalt in Bern, einen Versuch gemacht /meine Finanzen/ (…), so daß ich anstatt wie bis jetzt (…)

Es ist dies eine Folge der Entwerthung des brasilianischen Geldes, welche so weit ging daß im Januar der Franc 640 Reis galt, während sein gewöhnlicher Werth 350 Rs ist; jetzt ist der Cours wieder auf 560 Rs gestiegen: immer noch ein schöner Unterschied, (…); die guten Leute dort glauben daß Amerika noch immer gleich weit von Europa ist als zur Zeit Cristoph Columbus.

Mit unserm Krieg in Paraguay wird es wol noch eine Zeit lang fortgehn: er ist eine gar zu ergiebige Milchkuh für Minister, Generale & Fournisseurs als daß man dieselbe abschaffen sollte. Von Abschaffung der Sklaverei fürs erste keine Rede; ganz natürlich! Wer sollte die Steuern bezahlen in einem rein agricolen Land, wenn Niemand mehr den Boden bebaut?

Recht hat es mich gefreut zu vernehmen daß Berti sich gehorig entwickelt. Deine Verlegenheit eine passende Laufbahn für ihn zu finden begreife ich; doch bist Du darin glücklicher als ich, indem Du nur für ein einziges Kind zu sorgen hast, während ich eine kleine Legion besitze. Anderseits geben mir aber, wenigstens die Buben, die Kinder keine Sorge der Auswahl eines Berufs: tüchtige Pflanzer sollen sie werden. Der eine bekommt dann Victoria, der zweite Rio salgado & für den dritten hoffe ich noch in meinen fünfziger Jahren Energie & Thatkraft genug zu besitzen um ihm auch seine Besitzung zu gründen. Das Land habe ich bereits im Auge – es ist am Ufer eines wunderschönen, in geologischer Hinsicht höchst interessanten Sees gelegen; allerdings schon in den kultivirten Regionen von Ilhéos, deren Zentrum Victoria ist.

Den angesagten Besuch Bertis erwarte ich mit Freuden, & der Jubel wäre komplet wenn ihn sein Papa begleiten würde, was seiner Gesundheit jedenfalls viel wohlthuender wäre als das Docktern & Mediciniren in eurem Europa. Eine Passage von Southampton nach Bahia & zurück kostet 60 Pf. Sterling; & ich habe schon Briefe von Bern bis Victoria in 24 Tagen erhalten.

Ueber der Theilung der Effekten unseres verstorbenen Vaters habe ich an Elise geschrieben.

Nun lebe wohl; recht herzliche Grüße an Alexandrine & Berti, sowol als an Deine mir bekannten Schwäger.

Dein treuer Bruder Ferdinand

11/04/1870 (Fernando - Albert)

Stuttgart 11 Avril 1870

Copie v Ferdinands Brief Uiber Gründung von Salgado

A. S. - Die Gründung dieser Pflzg war eine Riesenarbeit. Zuerst 3 Monate im Urwald durch Sumpf und Dickicht einen Reitweg bahnen. Alle hatten Fieber, ausser Ferdinand. Sein Lieblingsschwager starb. - dann roden, auch im Fieber so dass manchen ab das Unkraut raschen nachwachs, als 50 Mann weg rodchen


Endlich fand sich eine Laus. Zeichen dass die Sumpf mias nun gebändigt. Das Fieber hörte auf. - Für den Strassenbau versprach die Regierung Subvention. Gab aber nichts.


Cher oncle.

Je viens de recevoir une lettre de papa aussi je veux m’empresser de vous en comuniquer tous les détails qui peuvent vous intéresser. Voici ce que papa dit:

Le gouvernement a déjà envoyé deus gouverneurs ingénieurs exeminer mes travaux du Salgado, qui tous les deux ont fait des rapports brillants; en attendant il n’y a pas encore la moindre apparence de lui voir desserrer les cordons de la bourse.

Je suis heureusement délivré d’une grande inquiétude par rapport à mon nouvel établissement du Salgado.

Les indiens sauvages que j’ai expulsés de leurs contonnements favoris les régions giboyeuses et poissonneuses du Salgado et dont je redoutais toujours les hostilités, sont maintenant mes bons amis. J’étais parti la vielle de Noël afin de passer la semaine en famille à la Victoria, ne laissant au Salgado qu’une garnison de six hommes nègres. Je n’étais que depuis trois jours à la Victoria lorsqu’un de ces nègres arriva avec la nouvelle que les Indiens avaient fait invasion au Salgado le jour de Noël qu’ils étaient quelques cinquante, qu’ils voulaient absolument me voir ; mais qu’ils ne montraient aucune intention hostile, se bornant à tuer mes porcs et mes poules à coups de flèche et a dévorer les courges le manioc et le maïs planté. 

Je partis immédiatement. Par malheur un violent orage éclata pendant la nuit qui inonda toute la contrée fit déborder les rivières et enleva les ponts. Il fallut renvoyer les chevaux et continuer à pied à travers les forêts. Moi, avec mes pauvres jambes rheumatiques, vous pouvez-vous figurer ce que j’ai souffert. Enfin après trois jours d’efforts inouis j’arrivais à Salgado.

Les Indiens qui ne restent jamais longtemps à la même place, étaient déjà partis pour les cascades du Rio Pardo. Immédiatement je me mis sur leur trace et après deux jours de marche forcée je joignis leur arrière garde, composée du chef (le seul qui parlât quelques mots Portugais des vieillards des deux sexes et des enfants.

On dépêcha un exprès qui revint avec une trentaine de jeunes gens et nous prîmes de nouveau la route du Salgado. Mon intention était de leur faire un village a une demi lieue de mon établissement de les employer à défricher la forêt et à me montrer les places où l’Ipecacuanha se trouve en abondance, et qui sait peut-être même à me montrer des gisements d’or. Mais je m’aperçus de suite que ces gens n’étaient bon à rien du tout. Le moindre travail quelque léger qu’il soit leur répugne

Ils ne veulent que manger et dormir. Pâles puants, couverts de poux, tout nus, ils grouillent les uns sur les autres et ne se remuent que pour enfourner des aliments jusqu’à ce qu’ils soient remplis au point de ne plus pouvoir bourrer une seule bouchée de plus ; alors ils se couchent dorment et quand la digestion est où moitié fait ils se bourrent d’une nouvelle couche d’alliments par-dessus l’autre. Et ainsi de suite.

Les nègres n’ont pas l’air d’avoir la moindre affection pur leurs enfants. Les vieillards des deux sexes servent de bête de somme. Avec cela ils sont tous anémiques, pâles, enflés. Leurs grosses têtes et leur énorme ventre auquel se balancent quatre membres grêles et fluets, les fait ressembler à des crapauds marchant sur leurs jambes de dernière. Il est triste de voir l’espèce humaine arrivée à ce degré de bestialité

Aussi je crois que dans un siècle on ne rencontrera plus guère de ces indiens ; ils meurent en masse. Pendant les six jours que j’ai été avec eux il est mort une vieille femme et un enfant ; et il y en avait une douzaine que ne m’avaient pas l’air de vouloir les sur vivre de longtemps.

Après avoir gorgé de vivres mes nouvelles connaissances et leur avoir dit que lors qu’ils auraient faim ou besoin de médicaments ils pouraient venir ici tant et quand ils voudraient; je les si congédiés le plus diplomatiquement possible vu qu’il serait très-dangereux pour moi de m’en faire des ennemis. Depuis ce temps il en est déjà venu faire une visite de bons voisins.

Me voici donc délivré d’une grande inquétude, vu que chaque fois que je quittais le Salgado en n’y laissant qu’une faible garnison je craignais quelque attaque des Indiens qui venaient jusqu’à 100 pas de distance des habitations pour nous épier, et qui suivaient la trace de mes convois de bêtes de somme tant en montant qu’en descendant. J’avais d’autant plus de motif de les craindre que n’ayant jusqu’aprésent fait le moindre mal à qui que ce soit, l’année dernière ils ont tué 4 et blessé plusieurs personnes aux environs, incendiant en même temps les maisons et dévastant les pantations. Heureusement qu’ils paraissent tenir à l’amitié  du Grand Chef du Salgado, comme ils m’appellent.

J’ai eu le malheur de perdre le jeune homme qui était chez moi comme Feitor et dont je vous disais être satisfait sous tous les rapports.Voulant montrer sa force en roulant un énorme bloc de bois et croyant sans doute les bois du Brésil ne sont pas plus lourds que du sapin il fit un effort tel qu’il se rompit un des grands vaisseaux sanguins du thorax, peu de jours après il était mort et fut inaugurer le cimetière du Salgado. Et me voici de nouveau seul. Il faut avouer que je n’ai pas de chance pour ce qui concerne mes employés.  

Le fièvre de Salgado ont enfin cessé tout le monde s’y porte bien.

Je ne vous envoie pas la lettre parceque celle où j’ai copié cela appartient à Mr. Barrelet et je dois la lui renvoyer un de ces jours afin qu’il y réponde.

Je me porte bien et m’ennuie encore un peu ; je veux prendre des leçons de flûte mais je ne sais quel prix mettre pour mon instrument il y a une nouvelle espèce de flûte mais une coûte 400 francs elles sont en argent et c’est ce qu’il me faudrait pour le Brésil car le son ne change pas et avec eles on apprend beaucoup plus vite qu’avec les autres; mais le prix est si énorme que je nonce à cette espèce mais, j’achèterai un flûte ordinaire.

Adieu cher oncle embrasse tante Alexandrine et Berti que j’espère voir cett été ton tout dévoué neveu

Ferdinand de Steiger


 

Dienstag, 16. Juni 2015

20/08/1870 (Albert)

[A. S. - Aug 870 Erster Brief aus dem neugegründeten Salgado]

Lieber Albert

Ich weiß nicht recht wer von uns beiden dem andern zuletzt geschrieben hat; natürlich schleppe ich Copierbuch, Briefe ect. nicht jedesmal mit mir wenn ich von Victoria nach Salgado gehe. Es hat so wie so des Schleppens genug & mahnt mich an unsere "großen Packtage" seeligen Angedenkens. Hier ist natürlich des Packen viel beschwerliche, indem man nur Kisten oder Pakete von 100 – 125 Pf. machen kann, von denen je zwei immer ganz gleich, um sie auf die zwei Seiten eines Lastthiers zu laden. Es ist eine entsetzliche Arbeit bis so ein Dutzend Lastthiere gehörig geladen, wasserdicht überdeckt, zusamengegurtet & in Gang gebracht sind.

Seit Anfang dieses Monaths bin ich nun wieder hier in meinem Exil & gedenke bis Mitte November darin zu verbleiben. Da bin ich nun wieder ganz allein mit 40 Negern; meine einzige Gesellschaft, die mir Tag & Nacht eine beispiellose Anhänglichkeit zeigt, ist eine junge Unze, die ich zwei Tage alt aus dem Nest nahm, & die keinen Augenblick ohne mich sein kann; nur wenn sie ein Schwein oder ein Schaaf zu packen bekommt, dann hört alle Freundschaft auf & sie wird böse wie ein wahrer Tiger. Den Tag über habe ich zu viel zu thun um meine Einsamkeit zu fühlen. Aber diese kurzen, schweigsamen Mahlzeiten, & dann die langen Abende, während welchen ich meistens in meinen, allen Winden offenen Schoppen kein Licht haben, mithin weder lesen noch schreiben kann, sind entsetzlich traurig. Man gewöhnt sich jedoch an Alles; & wenn ich nach langer Abwesenheit wieder zu ersten Mal in Victoria aufwache, bin ich ganz erstaunt mich auf einem anständigen Bett, in einem Zimmer das Wände, Fenster & Thüren hat zu finden. Doch das sind Kleinigkeiten. Was mich aber ernstlich betrübt & ängstigt das ist meine Gesundheitszustand, der durch die ganze Salgado Expedition total ruinirt ist. Ich leide nämlich am Beriberi, einer chronischen Entzündung der Sehnenscheiden & Gelenkkapseln, eine Krankheit orientalischen Ursprungs & erst seit etwa 10 Jahren in Brasilien eingebürgert.

Sumpfluft, schlechte Nahrung, übermäßige Anstrengungen bringen diese Krankheit hervor, wenn sie ein durch langwierige Fieber, Leberleiden & rheumatische Diathese gehörig vorbereitetes Terrain findet, was leider bei mir der Fall. Recht wehmüthig wurde mir zu Muthe als ich zum letzten Mal von Victoria fortritt; nachdem ich drei mal vergebens versucht hatte in den Steigbügel zu kommen, mußte ich mir einen Stuhl bringen lassen um mich in den Sattel zu setzten. Als ich vor zwei Monathen in Bahia war & die zwei besten Aerzte, einen Deutschen & einen Engländer, consultirte, meinten sie beide ich müße ohne Verzug nach Europa. Aber ich kann jetzt unmöglich. Und ich vertraue auf Gott, daß Er mir noch zwei Jahre Ausdauer gewährt, bis mein Sohn einigermaßen meine Stelle vertreten kann. Dann allerdings werde ich nach Europa gehen, & das wenigstens auf ein Jahr. Früher ist nicht davon zu denken. Selbst wenn ich Miethlingen meine ganzen Geschäfte hier anvertrauen wollte, würde ich keinen finden der den Muth hätte nach Salgado zu kommen. Zwei Brasilianer, beides tüchtige Kerls, die ich hier angestellt hatte sind gestorben; ein junger preußischer Husar, der bei Langensalza & Ladova mitgefochten hatte & zwei mal blessirt wurde liegt hier begraben. Und mein lieber Schwager Ulisses, der mir lieb war wie mein Kind & der ein so ausgezeichneter Cammarad für meinen Sohn gewesen wäre, ist auch vorigen Monath gestorben, allem Anschein nach in Folge der Malaria Fieber die er sich hier geholt, wenn er so freundlich war mir in meiner Einsamkeit Gesellschaft zu leisten. Ein guter, schöner, junger Mann, allgemein geachtet & geliebt; & in dem der Stoff zu eines angesehen, tüchtigen Familienchefs vorhanden war. Mir läßt sein Tod, in meinem so einsamen Leben eine ungeheure Leere zurück, die mich um so mehr schmerzt als ich gleichsam die unwillkührliche Ursache desselben bin.

Du siehst, der Salgado rafft viele Opfer dahin. Ich selbst bin nur noch die Ruine von dem was ich früher war. Aber ich weiche nicht! Und so leid es mir thäte jetzt sterben zu müßen; ich halte aus bis ich aus dem Salgado Etwas gemacht habe. Allerdings schreiten die Arbeiten nur langsam vorwärts; der Hinderniße sind so viele zu überwinden in solcher von aller Welt abgeschiedenen Waldeinsamkeit. Aber dennoch sind die Fortschritte recht fühlbar: Häuser haben wir noch keine, dafür aber ausgezeichnetes Trinkwasser, & was vegetabilische & mimalische Nahrung betrifft, schwelgen wir im Ueberfluß. Unter den Negern haben die Fieber bereits ganz & gar aufgehört, & Ratten, Schaben, Flöhe & anderes Ungeziefer zieht triumphirend ein, zum Zeichen daß der Urwald überwunden ist & die Civilisation begonnen hat. Es ist dies ein untrügliches Zeichen. Thiere haben mehr Verstand als wir. Das ist auch ganz in der Ordnung; sonst hätten die einen Alles, die andern Nichts. Wir haben dafür die Vernunft. Triffst du im Walde eine schöne appetitliche Frucht – so sieh ob eine davon von Affen oder andern Thieren angefressen ist; in diesem Fall kannst du sie herzhaft genießen; sind aber alle Früchte unangetastet so rühre sie auch nicht an – sie sind giftig. Die Thiere des Waldes kennen das besser als alle Botaniker.

Heute schreibe ich ausnahmsweise bei Lampenschein; es ist eine ganz besondere Vergünstigung des Wetters in dieser Jahreszeit, wo der kalt beißende Südwind mich sonst früh unter die wollenen Decken treibt & von Lampenschein gar keine Rede sein kann. Gar herrlich sind hier die Nächte bei Mondschein; da gehe ich oft bis Mitternacht auf meiner schön planirten Terrasse auf & ab & lebe ein fast entzücktes Naturleben. Mit Stolz höre ich die Wellen des Salgado an den Pontons meiner Brücke brechen; die gewaltigen Ankerthaue erzittern von der Chok aber die Brücke schwimt stolz auf dem wilden Fluß. Wer hätte je gedacht daß ich meine Vorlesungen über Wege- & Brückenbau in Cadettenhaus zu Berlin jemals zu so friedfertigen Zwecken, auf der andern Erdenhalbkugel, benutzen würde. Jetzt fange ich erst an Terrain für die beabsichtigten Cafe- & Cakaopflanzungen urbar zu machen; es wird mithin noch manches Jahr vergehn ehe ich Profit von meinem neuen Etablissement finde. Die Fruchtbarkeit des Bodens ist ganz beispiellos, aber der Transport nach & von Victoria entsetzlich mühsam & kostspielig. Wenn das nicht wäre so könnte ich schon mehrere Contos de Reis aus den Lebensmitteln gelöst haben die hier elend umkommen & gar nicht eingeendtet werden. Wozu? Zu meinem Bedarf braucht es nicht den zehnten Theil womit mich die Natur hier überschüttet; & zu Export ist der Transport zu theuer. Und die Wälder! Hätte ich die hiesigen Wälder auf meinem Land von Victoria so brauchte ich gar nichts zu pflanzen um ein sehr schönes Revenu zu haben. – Habe ich einmal gute Wohnhäuser hier für mich & meine Neger, die mir treu energisch & standhaft bei der ganzen Salgado Expedition zur Seite gestanden sind; mein ziemlich baufälliger Cadaver wieder gehörig ausgeflickt; habe ich einen Sohn der mir in meinen schweren Berufspflichen hülfreich an die Hand geht; dann hängt mir der Himmel voller goldene Geigen; & ich tausche mit keinem Kaiser & keinem Konig. Nur noch zwei Jahre Galgenfrist, & Alles ist überwunden.

Wie ich vermuthe hat mein Sohn Ferdinand seine Ferienzeit bei Dir zugebracht. Er freute sich ungemein auf diese Reise & ich freue mich mit ihm. Recht herzlich danke ich Dir & meiner lieben Alexandrine für diese Gefälligkeit. Elise schreibt mir Du gehest mit dem Gedanken um dich österreichisch naturalisiren zu lassen, & würdest gerne zu diesem Zweck meine Correspondenz mit dem unglückseeligen Erzherzog Maximilian zur Verfügung haben. Obwol ich den Zusamenhang nicht gut begreifen kann, so stehn Dir alle Briefe des Verewigten, sowie andere Akten zur Verfügung, sobald ich nur einen ganz zuverläßigen Boten dafür finde. Denn verlieren möchte ich um keinen Preis diese Andenken eines ebenso ausgezeichneten als unglücklichen Mannes, der mir wahre Freundschaft gezeigt & eingeflößt hat.

Mit meinen Subsidiengeldern von der hiesigen Regierung für meine Straße von Victoria nach Salgado, steht es schlecht. Der Regierungspräsident, welcher au courant der ganzen Sache ist & mein Unternehmen in seinen speziellen Schutz genommen hatte, ist abberufen worden & ein beliebiger Theekessel an seine Stelle ernannt. Schwache Regierungen scheuen den Einfluß & die Popularität die solch ein fast unabhängiger Beamter, der unumschränkte Gewalt über Militär- & Civilbehörden hat, & dabei oft vierzehn Tage auf Ordres von seinem Ministerium in Rio warten muß. Deßhalb wird, zum Ruin des offentlichen Wohls, alle 6 oder höchstens 12 Monath diese diktatorische Gewalt von einer Hand in die andere geschoben.

Nachdem man endlich der Krieg mit Paragay beendet, fängt die brasilianische Legislation wieder an sich mit der Abschaffung der Sklaverei zu befaßen. Sehr viel Unsin & einiges Vernünftige wird ausgekramt. Die 5 Provinzen, die eigentlich Brasilien vorstellen (Rio, Bahia, Pernambuco, Pará & Minas) & deren ganze Prosperität auf dem Fortbestehn der Sklaverei beruht, zeigen Tendenzen zur Trennung von den andern 15, welche eigentlich mehr auf dem Papier als in der Natur existiren, wenn man São Pedro do Rio Grande & Sta Catharina ausnimmt. Diese zwei werden über kurz oder lang in die Reihe der republikanischen La Plata Staten eintreten. Die Sklaven selbst zeigen so wenig Eifer für ihre Emanzipation trotz allem Vorschub der von oben herab geleistet wird, & der gleichsam zu sorgen scheint: Ihr Dummköpfe nehmt doch eure Freiheit! so soll sie euch gesetzlich garantirt werden, & ihr überhebt ein schauderhaftes Problem zu lösen: Die Indemnisation der Sklavenbesitzer. Aber die Neger halten es lieber mit ihren angestammten blutdürstigen Tyrannen (negrophiler Styl) als mit den Freiheitspropheten der Regierung. Und sie haben wahrhaftig Recht.

Die Salgado-Luft macht mich geschwätzig, & ich wäre im Stande noch ein Paar Bogenpapier zu beschmieren. Aber ich sitze hier so stumm & einsam, daß es mir wohlthut mit Jemandem, selbst aus der Ferne zu conversiren.

Wenn wir uns wiedersehn wird zu wenigsten ein Decenium über unsere letzte Zusamenkunft verstrichen sein, & wir werden beide sehr, sehr alte Häuser geworden sein. Immerhin! wenn man nur einen kleinen Nest Frohsinn & Zufriedenheit behalten hat. So wollen wir uns, so Gott will, wieder einmal recht herzlich an einander schli(…) Und wer weiß ob ich Dich nicht noch einmal (…)sam bis in die Zauberregionen vom Salgado exportire.

"Wenn einer eine Reise thut so kann er was erzählen"

Drum griff ich auch nach Stock & Hut etc.

Adieu, mein lieber Albert, ich drücke Deiner Frau Hände mit freundschaftlicher Zärtlichkeit. Wann werde ich wieder bei euch sein, wie damals? Aber Deine liebe, alte Schwiegermutter wird uns Allen fehlen.

Dein treuer Bruder Ferdinand

Salgado den 20 August 1870

30/09/1871 (Albert)

[A. S. - 30/9/1871 Salgado. Neue Pflanzung tief im Urwald]

Lieber Albert!

Es ist bereits über ein Jahr seit dem ich Dir zu letzten mal schrieb; eine wahre Schande! Aber ich kann nur am hellen Tag schreiben & da fehlt es meist an der Zeit. Wir zwei armen Sünder besitzen in unsern vier Augen kaum Sehkraft genug um ein Par mittelmäßige Augen damit zu versehn. Auch mit den andern Theilen unserer Körper scheint es nicht brillant zu stehn, & ist es wirklich zum Verzweifeln sich bei guten Jahren schon so dem Greisenalter entgegenmarschiren zu sehn. Die Salgado Expedition hat meine Gesundheit in ihren Fundamenten untergraben. Doch geht es mir viel besser seit ich Seebäder (künstliche) nehme & mich innerlich mit Phosphor behandle. Meine einsame traurige Lebensart ist aber nicht zuträglich für einen Leber & Milzkranken; ganze Trimester ohne ein Wort zu sprechen als die Befehle an meine Neger, ohne ein menschliches Gesicht zu sehen als diese schwarzen Frazen. Und diese langen Abende, wo ich mäßig da sitzen muß über Vergangenheit & Zukunft brütend wie eine Henne über fruchtbaren & faulen Eiern.

 Uebrigens hast Du mich mißverstanden wenn du aus meinem letzten Brief schließest ich hätte wenig Ursache mit meinem neuen Etablissement zufrieden zu sein. Es ist ganz das Gegentheil, & bereue ich es nur daß ich nicht vor zehn Jahren die Sache angefangen habe. Nur der Transport der Produkte ist eine entsetzliche Schwierigkeit. Wer Wege braucht muß sie selbst machen; die Regierung thut gar nichts dafür. Daher laße ich alle werthlosern Produkte, d. h. Reis, Bohnen, Mais, Ricinus etc lieber zu Grunde gehen als sie zu exportiren. Nur Caffee & Cakao bezahlen die ungeheuern Transportkosten. Und doch würden erstere auf den Markt nach Bahia gebracht manch schönes Tausend Gulden geben. Das Klima ist jetzt hier ganz ausgezeichnet, besser noch als in Victoria, was viel sagen will. Es ist ein mehr Continentales, d. h. sehr frisch im Winter & entsetzlich heiß im Sommer; auch ist der Pflanzenwuchs ein ganz anderer & sogar in der Thierwelt herrscht einiger Unterschied; eigentlich merkwürdig für die kurze Distanz von 12 legoas ¾ Breitegrad. Der Boden hier ist ganz modernes Aluvialland, während in Victoria & am Litoral überhaupt rein vulkanische Formation herrscht. Die Fruchtbarkeit dieser unabsehbaren Ebenen von schwarzem Gartengrund & reichlich von der Natur bewäßert ist ganz fabelhaft. Während den schroffen Abhängen, die das Terrain von Victoria bilden, nur eine Schichte rothen Lehms die steinerne Unterlage deckt, & das wenige vegetabilische Land das auf dieser Schichte liegt besteht ausschließlich aus den verfaulten Blättern & Stämmen des Urwalds; sobald dieser aber umgehauen ist wird diese düne Humus schicht von den heftigen Regengüßen hinuntergeschwemmt & es bleibt nichts übrig als jene kahlen trostlosen Bergabhänge, auf denen nur Unkraut gedeiht.

In sechs Monaten also soll sich mein Sohn zur Rückreise hieher anschicken nach eilfjähriger Abwesenheit. Du kannst Dir denken welche Freude, & mit welcher Ungeduld ich den Monat Mai erwarte: Wir werden uns allerdings sehr fremd geworden sein; aber die Bekanntschaft soll bald erneuert werden. Ich fürchte nur daß er sich etwas unheimlich fühlen wird; ohne Vergnügungen & Zerstreuungen, & namentlich ohne Gefährten seines Alters; keine andere Beschäftigung als die Pflichterfüllung & keine andere Freude als das Bewußtsein diese Pflicht erfüllt zu haben. Das ist eine sehr (…)